Méthodologie

La santé mentale de chaque jeune

Chaque être vivant a besoin d’être et de se sentir en bonne santé : dans son corps, dans sa vie, dans sa tête ou son coeur. C’est un besoin essentiel pour tous les êtres vivants. 

Quand une personne est en bonne santé mentale, on dira d’elle qu’elle est responsable et mature. A l’inverse dans des cas de harcèlement, nous pouvons observer des comportements immatures, irresponsables, voire même dangereux pour les autres et (ou) pour soi-même. 

Mais comment rester en bonne santé mentale dans un environnement hostile et insécure ? Ainsi, nous avons choisi de travailler sur plusieurs axes : 

  1. La construction de personnalité
Un jeune qui se connaît est mieux protégé du regard des autres et des hostilités. Un jeune qui se connait et se respecte n’ennuie pas les autres.
 
     2. Les émotions, les sentiments 
Se connaître, c’est également observer toutes ces émotions qui nous bouleversent et nous transforment constamment. Ces émotions font partie de qui nous sommes. C’est la façon dont elles se structurent en nous la confiance en soi, l’estime de soi, l’autonomie émotionnelle. 
 
    3. Le réel
Ne pas confondre le réel et l’imaginaire fait partie de notre construction. Distinguer ce qui a de la valeur pour moi de ce qui fait loi dans la société est primordial. Ceci est le dernier pôle de construction d’une personnalité ici ancrée. 
 

L'effet de masse et le cerveau réflexe

Le cerveau du raisonnement est le plus petit de nos cerveaux. Ce cerveau est peu efficace pour gérer le comportement. Combien d’enfants difficiles promettent sans succès de ne plus frapper leurs camarades? Combien d’enfants timides, ou en manque de confiance en soi, se révèlent incapables de manifester de l’assurance? Nous avons besoin de comprendre les choses, mais la prise de conscience n’est pas suffisante. Et ceci est particulièrement vrai lorsque nous sommes confrontés au harcèlement, avec son effet de masse, l’usage des réseaux sociaux, ses comportements illogiques et malveillants.                                                      

Pour cette raison, l’association Theracommuni a choisi de stimuler la partie réflexe du cerveau, celle qui est au commande du comportement. Comment ? A l’instar de la publicité ou du code de la route, nous utilisons la symbolique. A l’instar des apprentissages intuitifs tels que l’utilisation d’un smartphone, nous partons des idées et des besoins individuels, qui sont mis « en miroir » avec ceux du groupe.                           

Structurer la zone réflexe du cerveau, c’est aussi protéger la santé mentale de chaque jeune et l’accompagner dans sa construction de personnalité. Un jeune qui se connaît lui-même est mieux protégé du harcèlement et ne deviendra pas celui/celle qui harcèle.  

Construction de la personnalité, apprendre à dire « non », découvrir sa singularité, donner un sens, prendre ses responsabilités, être poli tout en restant soi-même, se sentir bien, …

Il s’agit d’apprentissages liés au « SAVOIR-ETRE ».  

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